Plus tôt dans l’année, la promotion MAGEMI a été formée aux méthodes de la conservation préventive ainsi qu’à la régie des collections par Célia Massard, conservatrice et régisseuse à l’Écomusée de la Bintinais. Accompagnée et guidée par celle-ci, elle a pu découvrir fin novembre les réserves du musée de Bretagne sur la Plaine de Baud. 

Conditionnement des mules en cuir à semelles de liège de Louise de Quengo

Durant cette matinée, les étudiant·es on pu observer de nombreux objets liés à la vie quotidienne et rurale bretonne. La déambulation entre les allées de stockage mobile et l’observation des différents types de conditionnement furent l’occasion d’approcher plus concrètement les notions au cœur de la conservation préventive de même que la diversité des collections. La salle des gros volumes regorge ainsi d’anciens engins agricoles, mais on y trouve aussi des portes ouvragées de lits clos ou même un montage ostéologique de vache ! La promotion a ensuite pu examiner la collection archéologique lapidaire, celle du mobilier breton et des objets relatifs au foyer, des archives photographiques ainsi que des haches polies.

La découverte s’est étendue courant décembre aux autres réserves du musée de Bretagne, situées aux Champs Libres. Des réserves consacrées à la photographie, à la peinture, aux arts graphiques, mais également au textile s’y succèdent. Il y a là une variété impressionnante d’objets et autant de façons de stocker et de conserver que les MAGEMI ont eu plaisir à observer ! 

Un atelier de mise en pratique des techniques de conservation préventive est venu compléter le cycle de manière tangible. Le conditionnement des œuvres d’art ou des objets ethnographiques nécessite en effet un grand soin et des connaissances précises sont indispensables. Chaque matériau demande un traitement adapté ainsi que des emballages neutres. Après en avoir approché quelques-uns comme le tyvec, le papier de soie ou la pochette, la promotion s’est elle-même mise au travail sur des objets de différente taille, matière et forme.

Ces deux visites nous auront permis de découvrir les collections riches et, peut-être, insoupçonnées du musée de Bretagne et de l’Écomusée de la Bintinais. Cela aura été également l’occasion de mieux appréhender la conservation préventive et la régie des œuvres, d’en découvrir les bases et d’en faire une première expérience.

Nous remercions Célia Massard pour ces visites précieuses et instructives, ainsi que pour cette belle opportunité.  

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